Grand beau temps, douceur, mais le vent violent en rafales est venu perturber le concours en particulier le dimanche matin pour la voltige F2B pourtant prudemment commencée tôt à 8 h 15.

En F2B (voltige internationale), Bernard Raffal avait réparé, sans prise de poids, son beau modèle « crashé » en avril. Le vent violent du dimanche n’a toutefois pas permis aux protagonistes du F2B de réaliser deux vols chacun. Déjà lors du premier vol certains renoncèrent à une partie du programme préférant ne pas prendre le risque d’endommager leur modèle. D’un commun accord la décision fut prise d’un classement sur un seul vol.
Les jours précédents (puisque les concours à Méons se déroulent désormais sur 3 journées du vendredi au dimanche), les autres vols d’acro (coupe Nobler, Old Time Stunt, 2.5 cm3) se déroulèrent sans incident.



En Rallye, 4 équipes engagées, mettant en présence des modèles type F2C et F2F, dont celui à motorisation électrique en cours de développement de Pigout-Janan. On observe que depuis avril la vitesse de vol de ce modèle a bien augmentée grâce à un meilleur profilage et à une motorisation revue (Moteur type « inrunner » 2.720 KV alimenté en 4 S 45 C 1.300 mah, entrainant une hélice APC 4.75 x 4.2). Avec ce dispositif, Pigout-Janan « tiennent » désormais les 25 tours à environ 130 km/h. Le surpoids dû à l’accu (150 gr) demeure évidemment très pénalisant lors des ravitaillements (accélérations, décélérations). Pour les connaisseurs l’ensemble actuel développe en vol 550 watts à 32.000 tours/minutes… Lors de la seconde manche le modèle rentré dans le cercle dû arrêter là son parcours.



En vitesse dite « classique » (modèles et moteurs antérieurs à 1965 inclus), Daniel Janan présentait 2 modèles « réplica » neufs, c’est en dire vierges de tout essai en vol, avec dans les deux cas des problèmes de carburation imputables vraisemblablement à un carburant standard 80-20 « éventé ». Le Dizzy Bug (Supertigre G 20/15 1965) demande à revoir son centrage un peu trop arrière. Par contre le Stuppi (Supertigre G 20/15 Jubiléo 1960) est stable dès son premier vol et réalise un peu « riche » 161 km/h (157 en avril).
L’objectif 100% du classement par handicap a été fixé à 178 km/h en se basant sur la meilleure performance française connue comme certaine (1). Nous avons donc devant nous une belle marge de progression, un challenge intéressant…

En vitesse électrique F2G, Guy Ducas, arrivé le samedi en fin de matinée, a profité d’une vraie accalmie en soirée pour faire trois vols successifs, certes un peu en retrait par rapport à ces dernières performances à 297,4 km/h (Lugo – Coppa d’Oro 2019). Les modèles commencent à être bien stables, les calages moteur-aile-empennage mieux maitrisés. Le calage de l’empennage est d’ailleurs désormais réglable sur les derniers modèles de Guy Ducas.
(video Jacky Pigout)


Enfin, la Chasse aux ballons sur deux vols fut comme toujours un grand moment de rigolade entre les 11 participants. L’organisateur proposait de voler avec un Super Clown, le même pour tous, et assurait carburant, fourniture et mise en place des ballons, assistance mécanique .
Rendez-vous au printemps et remerciements à tous ceux qui se sont dévoués pour organiser et faire vivre ces trois journées.
ACSE – Octobre 2019.
Résultats
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(1) soit les 188 km/h de Jean Hallier sur carburant imposé et en commande bi-fils, lors du championnat de France 1963 à Ivry (source François Couprie – MRA – août 63) . Comme les diamètres des câbles sont passés de 25/100 à 30/100 par sécurité, nous sommes convenus d’un handicap supplémentaire de 10 km/h d’où les 178.
L’Italien Pratti aurait tourné dès 1961 à 189 lors du championnat d’Europe à Genk en Belgique. Nous n’avons pas non plus retenu les 205 km/h de l’Anglais Copeman à Genk 1963 car il utilisait des câbles « accolés » par des « groupers », système qui fut prohibé plus tard ((Sources MRA 294 – Octobre 63 – Guy Revel et model Aircraft).
A noter que lors des championnats du monde de Kiev en 1962 le jeune finlandais Jaaskelainen aurait tourné à 197 km/h en bi fils (Source Aeromodeller Nov 1962) : là aussi trop d’incertitudes sur les conditions du vol (groupers ?) a fait que nous n’avons pas retenu cette vitesse comme référence de handicap.